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XIXe siècle (lots 30 à 57)

Goya y Lucientes, Francisco de

Los Proverbios. Vers 1825, seconde édition de 1878. Suite complète de 18 gravures.

Lot closes

November 20, 10:37 AM GMT

Estimate

10,000 - 15,000 EUR

Starting Bid

10,000 EUR

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Lot Details

Description

Goya, Francisco de

Los Proverbios.

Coleccion de diez y ocho laminas inventadas y grabadas al agua fuerte por Don Francisco Goya. Madrid, Real Academia de Nobles Artes de San Fernando, [1875].


En feuilles (l'ouvrage parut non relié). Environ 240 x 357 mm (cuvette), feuilles environ 308 x 437 mm. Sous passe-partout.


18 gravures (eau-forte avec aquatinte et pointe sèche) imprimées sur papier vélin. Vers 1824 [tirage 1875].


Seconde édition, avec les numéros des planches, sur papier vélin. Titre lithographié de la première édition ("Sometimes with the title page of the first edition dated 1864", précise Harris à propos de cette seconde édition).


Los Proverbios est considéré comme la dernière série d’eaux-fortes de Goya. Il semble que l'artiste n’ait pas eu l’intention de les publier, puisqu’aucune édition ne fut réalisée de son vivant.

À la mort de Goya, les planches gravées sont transmises à la Real Academia de San Fernando 1862. Les membres de l'académie en font quelques tirages pour eux-mêmes, avant que ne soit réalisée une première édition en 1862, à 300 exemplaires, suivie d'une seconde édition en 1875, toujours sur le même papier vélin, édition qui corrige quelques erreurs et dans laquelle les planches sont numérotées. Ce tirage fut très faible et les exemplaires sont "extrêmement rares" (Harris, II, p. 438).


Ce curieux recueil reçut le titre Los Proverbios, car on pensait qu’il illustrait des proverbes, même si aujourd'hui ils sont difficiles à identifier en raison des allusions sociales, religieuses ou politiques auxquelles Goya a pu se référer. D'après des annotations retrouvées sur plusieurs épreuves d’artiste, on sait aujourd'hui que Goya les identifiait comme des "disparates" : la suite est également connue sous le nom de Los Disparates, soit en français Les Sottises ou Les Extravagances.

Chaque estampe est assurément étrange et aucun consensus n’a été établi quant à leur signification. Cette résistance à toute interprétation fit aussi penser qu'il s'agirait plutôt de visions macabres issues de l’état mental tourmenté de Goya, d’où un troisième titre parfois attribué à cette série : Los Sueños (Les Rêves).

Delteil 202-219.


Harris 248-265 ("the edition appears to have been extremely small").

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