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XIXe siècle (lots 30-58)

Zola, Émile

8 lettres autographes signées. Paris ou Médan, 1866-1893. Intéressante correspondance à divers correspondants.

Lot closes

June 18, 12:58 PM GMT

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2,500 - 3,000 EUR

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Lot Details

Description

Zola, Émile

8 lettres autographes signées.

Paris ou Médan, 1866-1893.

 

Ensemble 13 pages in-8, chaque lettre, à l’encre noire sur bi-feuillets, dont un à bordure deuil.

 

Intéressante correspondance à divers correspondants à propos de certains de ses ouvrages et de leurs adaptations au théâtre.

 

Paris, 21 février 1866. Lettre de jeunesse, alors que Zola vient de démissionner du poste qu’il occupait depuis quatre ans chez Hachette, au service de la publicité. "J'attends toujours l'envoi de livres que vous m'avez annoncé. Je n'ai plus depuis longtemps prononcé le nom de la librairie Hachette n'ayant entre les mains aucun ouvrage édité par elle. Le matin, je dors le plus tard possible afin de prendre un repos dont j'ai grand besoin. […] Mais envoyez-moi toujours quelques livres s'il y en a". Il envoie ses compliments à son ancien collègue Ernest Le Barbier.

Non citée dans la Correspondance.

 

Paris, 25 septembre 1868. Au publiciste Adolphe Belot. Zola justifie la lenteur avec laquelle son roman paraît en feuilletons dans L’Événement illustré d’Édouard Bauer et qui est déjà vendu à Lacroix. "J'espère que la lenteur de la publication de la Honte ne nuira pas trop à vos intérêts. Je travaille au jour le jour et je ne sais plus où donner de la tête. Je tiens à avoir un succès en librairie". La Honte, qui constitue le premier volume de la saga des Rougon-Macquart, parut en librairie chez Lacroix et Verboeckhoven sous le titre de Madeleine Férat, constituant le premier volet des Rougon-Macquart.

Non citée dans la Correspondance.

 

Médan, 20 novembre 1878. À son ami Numa Coste, au moment des premiers travaux dans la maison de Médan qu’il vient d’acquérir. Il lui renvoie une lettre ouverte par mégarde. "Je vous écris en hâte, rien de nouveau d'ailleurs. Je fais bâtir, voilà tout. Arranger les choses pour le mieux avec Marpon et Francolin. D'ailleurs, tout va bien, nous causerons au prochain bœuf". Zola fait ici allusion à l’un des dîners qu’il organisa régulièrement pour ses amis, avec l’aide d’Alexandrine aux fourneaux, tous les jeudis à partir de 1865.


Médan, 26 octobre 1879. "Monsieur, j'ai reçu votre aimable lettre et je vous remercie de nouveau du succès que vous avez obtenu avec ma Thérèse Raquin. Veuillez dire à vos artistes que le dévouement qu'ils me témoignent m'a beaucoup touché". Thérèse Raquin, adaptée au théâtre par Zola lui-même, avait été créée au Théâtre de la Renaissance en 1873 mais n’avait connu que neuf représentations et la pièce ne retrouva la scène qu’en 1892. En revanche, en 1879, L’Assommoir connut un grand succès et fut joué plus de 200 consécutivement.

 

Paris, 15 mars 1881. À propos d’une lettre de créance qu’il a reçue et qui est selon un chantage organisé. "Je ne veux absolument pas céder car cet homme n'est pas le créancier direct. Il a acheté la créance dans un lot de vieux chiffons. Et je sais d'autre part que ma mère a signé là des billets de complaisance".

Non citée dans la Correspondance.


Paris, 5 décembre 1883. [À Mme Marguerite Charpentier]. Relative aux répétitions de Pot-Bouille auxquelles l’épouse de son éditeur souhaiterait assister. "Demain et après-demain, il n'y aura que des répétitions de mémoire, peut-être même au foyer, car on règle les décors en scène. […] Si vous ne pouvez venir vous-même, envoyez moi toujours Charpentier dont je tiens beaucoup à connaître l'avis". Adapté par William Busnach, Pot-Bouille fut créé à l’Ambigu-Comique le 13 décembre 1883.

Correspondance, IV, 371-A (partiellement citée).

 

Paris, 12 février 1893. À un confrère. "Chéret a fait pour certains de mes livres des affiches qui sont des chefs-d'œuvre. Et je trouve que cet art de l'affiche si vibrant, si original et devenu le charme et la gaieté de nos rues". Jules Chéret avait notamment réalisé des affiches pour annoncer la publication de La Terre et de L’Argent.

Non citée dans la Correspondance.


Paris 5 mars 1893. Quelques jours avant la première d’une adaptation d’Une page d’amour par Charles Samson, au théâtre de l’Odéon. "Je ne serai pas libre demain et d'autre part, je préfère ne voir que la véritable répétition générale. Travaillez donc demain en paix, j'irai mardi vous applaudir, vous et vos artistes. Demandez au directeur de me réserver une des avant-scènes du rez-de-chaussée".

Non citée dans la Ia Correspondance.

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