Gide, André

Gide, André

Et nunc manet in te.

[Neuchâtel], Richard Heyd, 1947.

In-16 (172 x 115 mm). Broché. Couverture mauve avec, en lettre rouges reproduisant l’écriture de Gide "André Gide / et nunc manet in te / Richard Heyd". Exemplaire non coupé.

Rarissime édition originale. L’exemplaire de Jean Amrouche.

Édition originale hors commerce très rare de ce texte consacré à la mémoire de sa femme, Madeleine, décédée en 1938.

Tirage à seulement 13 exemplaires nominatifs sur Chine, signés au justificatif par André Gide, celui-ci imprimé pour Jean Amrouche.

Les confessions “hors commerce”, selon un tirage confidentiel, renferment les “passages de mon Journal ayant trait à Madeleine, qui ne figurent pas dans le volume de la Pléiade”.

Poète, journaliste littéraire et homme de radio, Jean Amrouche (1906-1962) est bouleversé par la lecture de L’Immoraliste. "C’était comme la fulguration de l’éclair" confie-t-il à Gide le 11 novembre 1928. Cette lettre est la première d’une abondante correspondance qui s’achèvera en 1950 (voir lot 33).

La relation entre les deux hommes reste épistolaire jusqu’en mai 1942, date à laquelle ils se rencontrent enfin. André Gide quitte la France pour rejoindre Tunis où l’accueillent Jean et Suzanne Amrouche. L’année suivante, les Amrouche retrouveront Gide à Alger. En 1943, Jean Amrouche fonde, avec André Gide et Jacques Lassaigne, la revue l’Arche.