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XXe siècle (lots 58 à 98)
"J'aimais". Notes de travail et manuscrit autographe.[1963].
Lot closes
November 20, 10:57 AM GMT
Estimate
3,000 - 5,000 EUR
Starting Bid
3,000 EUR
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Description
Brel, Jacques
[J’aimais]. Manuscrits et notes autographes.
[1963].
8 pages in-4 (270 x 210 mm) sur 5 feuillets dont 3 recto-verso à l’encre noire ; ratures.
Manuscrits de travail pour J’aimais, où comment le rêve d’amour s’achève en désamour.
Notes, ébauches et mise au net de cette chanson, enregistrée pour l’album Les Bigotes, 1963.
Sur le premier feuillet, au recto et au verso, des notes éparses sur des vers conjugués au présent, parfois des thèmes non retenus ("J’aime les fées pour leur mystère" / "et le silence pour l’allumer" / "J’aime la mer, j’étais voilier" / "J’aime le vin", etc.). Suit un autre feuillet (recto et verso), d’autres notes préparatoires où l’on retrouve certains vers de la version définitive, d’autres non retenus, biffés ou non. Quelques notes évoquant des souvenirs d’enfance, on peut penser qu’à l’origine, le thème premier était plus la mélancolie d’un temps passé qu’une adresse à un amour oublié ou inatteignable.
Le troisième feuillet est un manuscrit de travail composé de 7 strophes, certaines rayées, présentant plusieurs variantes inédites : "J’aimais la pluie pour sa douceur/ fraîcheur / La brume pour son mystère / J’aimais la terre quand le ciel ment"…
Enfin, on trouve le texte quasi définitif des sept strophes, avec indication de l’inversion de deux d’entre elles, suivi de la déclinaison du refrain où l’on relève deux variantes ("Je vous espérais déjà" qui deviendra "je vous rêvais" et "Je vous savais déjà" qui deviendra "je vous attendais").
La plupart de ces notes, hâtivement rédigées, en colonnes, sans ordre apparent, font résonner les propos de Jacques Brel lorsqu’il explique sa façon d'écrire, lors d'un entretien radiophonique avec Dominique Arban : "Je suis incapable d'écrire assis, je ne peux écrire que debout et corps tendu […] J’ai très mal aux reins après avoir écrit, du moins certaines chansons. Le mot ne me vient pas si je n'ai pas le corps tendu, comme si j'étais un coq à cracher du feu [...] Mon corps m'impose des mots" (France Culture, 30 juillet 1967).
Vente Jacques Brel, Sotheby’s, 8 octobre 2008, n° 4.
Brel, O.I., p. 252-253.
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