No reserve
Estimate
3,000 - 5,000 EUR
Lot Details
Description
hexagonal form flat chased with demi-cherubs, scrolling foliage and animals on a matted ground, on six claw and ball feet, engraved to the centre with the royal crest and motto of the Duke of York below crowned garter, the underside engraved 'LEWIS, SILVERSMITH TO H.R.H, THE DUKE OF YORK,
LONDON', fully marked
Length. 10 ⅝ in. (27 cm. ); Weight. 21.70 gr. (675 gr.)
EP. Mallory and Sons, Londres, fin des années 1990
J. Culme, 'Kensington Lewis, A nineteenth-century businessman,' in The Connoisseur, septembre 1975
Cette pièce est une copie d'un ensemble de quatre plats en argent d'époque Guillaume III, dont deux font partie de la collection du Victoria and Albert Museum, Londres (voir Schroder, The Gilbert Collection of Gold and Silver, Los Angeles, 1998, no.35, pp.148-151).
Le décor de la bordure est inspiré de la frise de chiens et de putti de Stefano della Bella, publiée dans son ouvrage Ornamenti di fregi et fogliami (Paris, 1648/49, pl. 12). L'influence des motifs décoratifs de della Bella est attestée dans une Mecure de France de 1734 par un commentaire
selon lequel les estampes de Just Aurele Meissonier étaient dans le goût de "Etienne la Belle" (Londres, 1983, p.42). L'œuvre de l'orfèvre et graveur londonien du début du XIXe siècle Edward Cornelius Farrell (1775/81?-1850) a attiré l'attention pour la première fois en 1975, lorsque John
Culme, après avoir découvert un certain nombre de pièces avec son poinçon, a entrepris d'enquêter sur sa carrière. Il s'est avéré qu'il était pratiquement impossible de le faire, sauf en se référant à Kensington Lewis (1790-1854) dont le nom semblait être si souvent associé aux pièces de Farrell. Lewis, ancien négociant en lingots qui, dans les années 1820, est brièvement devenu l'un des orfèvres les plus en vue de Londres, avait été associé à Farrell et à son atelier entre 1813 et 1827, années les plus fructueuses de leurs carrières respectives.
En effet, sans l'ambitionde Lewis, il est difficile d'imaginer comment Farrell aurait pu s'en sortir. L'orfèvre avait déjà trouvé un marché pour ses motifs originaux dans ce que l'on pense être la boutique de Thomas Holland, un orfèvre du Bell Yard, Temple Bar. Mais c'est l'ambitieux Lewis, dont le principal client était le duc d'York et qui tenait à promouvoir un style différent de celui de ses rivaux, qui a encouragé Farrell à donner libre cours à son goût pour les réinterprétations flamboyantes d'exemples du XVIIe et du début du XVIIIe siècle de l'art de l'orfèvrerie."
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