Valéry, Paul

Valéry, Paul

Le Cimetière marin.

Paris, Émile-Paul, 1920.

In-8 (213 x 153 mm). Basane souple noire, titre et nom de l’auteur sur le premier plat à l’oeser gris-bleu, dos lisse muet, couverture, chemise demi-basane noire et étui (Renaud Vernier, 1988).

Exemplaire de Francis de Miomandre, avec envoi.

Édition originale.

Tirage à 556 exemplaires.

Dès sa publication, Le Cimetière marin suscita des commentaires enthousiastes. Il avait paru en pré-originale dans la "Nouvelle Revue Française" en juin 1920. Cette mince plaquette débute par les vers les plus connus du poète : "Ce toit tranquille, ou marchent les colombes", évocation de la Méditerranée et des oiseaux de son enfance. Ce poème, réimprimé de nombreuses fois, figurera dès 1922 dans toutes les éditions de Charmes. C’est au cimetière marin de Sète que Paul Valéry fut enterré le 27 juillet 1945.

Exemplaire hors commerce, justifié d’auteur. Envoi autographe signé sur le premier feuillet.

"Ceci, sans plus attendre,

Entre les mains de ce cher Miomandre.

Paul Valéry".

Les liens d’amitié qui unissaient Francis de Miomandre et Paul Valéry étaient très étroits, le critique ayant toujours manifesté un vif enthousiasme pour les vers du poète.

Lors de la parution de La Jeune Parque, en 1917, un différend avait opposé Miomandre à Léon-Paul Fargue. Miomandre, désireux d’être le lecteur à la première lecture publique chez Auguste Fontaine, avait appris le poème par cœur, mais ce fut finalement à Fargue que revint ce rôle.

À l’occasion de l’élection de Valéry à l’Académie française, Miomandre lui écrivit : "Je suis content ! content ! content ! Je chante "La Jeune Parque" à tous les échos. Vive la poésie pure ! vive Paul Valéry".