L'Hourloupe : 3 ouvrages (dont Cerceaux ‘sorcellent), une revue (Le Petit Jésus), un jeu de cartes et un document photographique relatifs au cycle de l'Hourloupe. 1963-1971.
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Description
Dubuffet, Jean
L'Hourloupe : 3 ouvrages, une revue (Le Petit Jésus), un jeu de cartes et un document photographique relatifs au cycle de l'Hourloupe.
1963-1971.
Entre 1962 et 1974, Dubuffet travaille au cycle de l'Hourloupe, inspiré des dessins automatiques en noir et blanc, pour imaginer des habitacles immersifs, dans lequels les visiteurs peuvent pénétrer ; l'Hourloupe lui inspire aussi sculptures, dessins, tableaux, livres et jeu de tarot, etc.
Cet ensemble comporte une rare collection complète de la revue Le Petit Jésus, dont le numéro de 1963, consacré à L'Hourloupe de Dubuffet "donne son nom au plus long cycle des travaux de Jean Dubuffet" (Catalogue Dubuffet, en ligne).
[Revue] – Le Petit Jésus. Journal intime. Collection complète de cette revue en 11 numéros (1951-1963).
11 numéros en 9 fascicules in-16 et in-12, agrafés ou brochés. Dans un emboîtage en forme d’autel triptyque décoré (Pierre Mercier).
Publié par Noël Arnaud (Presses du Messager Boiteux, puis imprimerie spéciale du "Petit Jésus"), Le Petit Jésus regroupe des collaborations de André Blavier, Camille Bryen, Georges Henein, André Martel, Louis Scutenaire, Robert Willems, etc.
Le numéro 10 est consacré à l'Hourloupe de Jean Dubuffet, petit livre constitué du "fac-similé de intégral et en trois couleurs de l’Hourloupe", imprimés sur papier noir. Texte en jargon dit "absolu" calligraphié par Jean Dubuffet à l'encre blanche sur papier noir. Les dessins ont été réalisées entre le 15 et le 25 juillet 1962.
[On joint :]
L'exemplaire de la collection Kahn était conservé dans un emboîtage comparable à celui-ci (Vente V, 21 juin 2022, lot 409).
DUBUFFET, Jean – Max LOREAU. Cerceaux ‘sorcellent. Paris, Jeanne Bucher, 1967.
In-8. Broché, couverture illustrée rempliée ; chemise et étui.
20 illustrations de Dubuffet au feutre noir, bleu et rouge.
Un des 50 exemplaires hors commerce, d'un tirage à 800 exemplaires.
Double envoi des auteurs, sur une garde :
"A André Pieyre de Mandiargues
le vif hommage de ML
et l'embrassement de
Jean D".
DUBUFFET, Jean. Banque de l’Hourloupe. Cartes à jouer et à tirer. Londres, Alecto, 1967.
Cartes in-8 (249 x 164 mm) et 1 carte de titre, tranches dorées, emboîtage illustré.
52 cartes illustrées en sérigraphie de Dubuffet.
Un des 30 exemplaires hors commerce, d'un tirage à 350 exemplaires.
DUBUFFET, Jean – Max LOREAU. Délits, Déportements, Lieux de haut jeu. Paris, Weber, 1971.
Édition originale.
Un des 160 exemplaires de tête avec une reliure de Roger Veihl en polyvinyle noir thermoformé, comportant 3 sculptures en noir et blanc en relief sur les deux plats et le dos d'après Dubuffet (n° 23), signé.
DUBUFFET, Jean. Coucou bazar. Bal de l’Hourloupe. New York, Pace editions (for the Solomon Guggenheim Museum), 1973.
In-folio. Reliure spirale de l'éditeur. Emboîtage moderne.
Grand programme lithographié, édité à 500 exemplaires (exemplaire non numéroté) de la première version de Coucou Bazar, présentée dans l'auditorium du Musée Solomon R. Guggenheim en 1973.
Envoi autographe signé :
"à Jacques Dauchez mai 73 J.D."
Avec différents documents relatifs à Coucou Bazar (invitations, catalogue pour la seconde représentation à Paris en 1973, après celle de New York, descriptifs de l'œuvre dactylographiés).
DUBUFFET, Jean. [L'Hourloupe], photographie panoramique en noir et blanc. [Vers 1970 ?].
Grand leporello (près de 3 mètres de long) cartonné, sous emboîtage en plexiglas. Avec une impression sur rhodoïd transparent.
Le Petit Jésus (Dubuffet) : Webel, 933-959 ; voir aussi : https://www.fondationdubuffet.com/bibliographie/all/56
Cerceaux ‘sorcellent : Webel, 1050-1070 ; voir aussi : https://www.fondationdubuffet.com/bibliographie/all/43
Banque de l’Hourloupe : Webel, 993-1047.
Délits, Déportements, Lieux de haut jeu : Webel, 1094-1096.
"C’est à plus de soixante ans que Jean Dubuffet se met à concevoir des habitacles baroques. L’artiste les situe dans le cycle de L’Hourloupe, vaste série de dessins, peintures et sculptures qu’il crée entre 1962 et 1974.
Tirée de gribouillages faits machinalement en bavardant au téléphone, stylo bille en main, L’Hourloupe est une fantaisie de l’esprit. Pour créer ce nom loufoque, l’artiste combine plusieurs sources d’inspiration : le bruit du hurlement, la sauvagerie du loup, l’aspect hirsute de la houppe et les égarements mentaux du personnage de Maupassant dans Le Horla. Fondée sur un langage plastique simple, L’Hourloupe est composée de lignes noires sinueuses sur fond blanc. Volontairement tordu, ce trait engendre des compartiments qui s’entassent, s’étalent et prolifèrent, tel un emballement cellulaire. Certaines cases sont remplies de hachures et d’aplats de couleurs souvent rouges ou bleus. Le tout grouille dans une joyeuse confusion et évoque un patchwork débridé. Malgré un langage abstrait, on peut distinguer des formes figurées inscrites dans ce puzzle anarchique et, parfois, les contours extérieurs de L’Hourloupe silhouettent un objet ou un corps." (Centre Pompidou, en ligne : https://www.centrepompidou.fr/fr/offre-aux-professionnels/enseignants/dossiers-ressources-sur-lart/jean-dubuffet/les-espaces-immersifs ).
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