Lettre à Jean Dubuffet par Jean Paulhan. Drouin, 1944. Un des seuls 8 exemplaires de ce tiré à part. Envoi à Robert Denoël, avec 2 lettres.
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June 19, 01:00 PM GMT
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Description
Dubuffet, Jean – Jean Paulhan
Lettre à Jean Dubuffet par Jean Paulhan. Exposition de tableaux et dessins de Jean Dubuffet.
Paris, René Drouin, 1944.
In-8 (235 x 153 mm). Demi-veau fauve tacheté, plats de papier à la forme, couverture, étui bordé (C. et J-P. Miguet).
Rare exemplaire de tête pour la première exposition de Dubuffet en 1944.
Exemplaire de Jean Denoël.
Rare tiré à part, tiré à 8 exemplaires, justifié au crayon bleu au verso du titre par Jean Paulhan : "à 8 exemplaires, n° 6".
Pour la justification, voir la lettre jointe, infra.
Catalogue de la première exposition personnelle de Dubuffet, à la galerie René Drouin du 20 octobre au 18 novembre 1944. Préface de Jean Paulhan. Liste des œuvres exposées.
Illustration en noir de Jean Dubuffet contrecollée en frontispice.
Envoi autographe signé de Jean Paulhan, sur le faux-titre :
"pour Jean Denoël
le plus amicalement
du monde
Jean P.
ce 8 février 1945".
Les relations entre Jean Paulhan et Dubuffet ne seront pas toujours des plus cordiales, mais en 1949, ils collaboreront à nouveau, Dubuffet illustrant et calligraphiant l'essai de Paulhan, La Métromanie ou les dessous de la capitale.
Pour un autre exemplaire de ce livre, voir lot 61.
[On joint :]
PAULHAN, Jean. 2 lettres autographes signées :
- à [Jean Denoël]. Sans date. (1 p. in-12). "Quand vous passerez par la nrf, je vous remettrai un tir. à part (à 8 ex. !) de mon Dubuffet. Je vais tâcher de vous retrouver l'orig. de mon Guerrier appliqué." Il évoque aussi le libraire Anacréon, "un homme délicieux" qui l'a entraîné dans son arrière-boutique.
- à Gaston Diehl, historien de l'art et critique d'art, datée 30.VII. [(1 p. in-8) : "La vérité est que j'ai présenté Dubuffet à Éluard, à Seghers et à Parrot qui ont aussitôt écrit sur lui poèmes ou essais (et même, de Solier, deux petits livres) ; et qui les ayant écrits, cherchent, c'est la faiblesse courante des littérateurs, à les publier. Voilà tout. Il n'y a eu là-dedans ni calcul, ni commande. Mais il ne faut pas reprocher aux peintres les faiblesses, ni la maladresse des écrivains".
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