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François Morellet

Contorsions n°12

Lot closes

00:02:26

December 4, 01:46 PM GMT

Estimate

20,000 - 30,000 EUR

Current Bid

12,000 EUR

39 Bids

No reserve

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Lot Details

Description

François Morellet

1926 - 2016

Contorsions n°12


signed, inscribed, titled and dated 2008 (on the reverse)

neons, acrylic on canvas mounted on panel

100 x 100 cm; 39 ¼ x 39 ¼ in.

Executed in 2008.


This work is registered in the François Morellet Archives under the number 08063.


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François Morellet

1926 - 2016

Contorsions n°12


signé, inscrit, titré et daté 2008 (au dos)

néons, acrylique sur toile montée sur panneau

100 x 100 cm; 39 ¼ x 39 ¼ in.

Exécuté en 2008.

Galerie Denise René, Paris

Exh. Cat., Milan, A arte Studio Invernizzi, Morellet - Milan 49 années, March - May 2009, p. 32, illustrated in colours

Pour François Morellet, la lumière est matérielle. Dans sa pratique, en particulier avec le néon, il transforme la luminosité en un médium structurel et systémique.

Dans Néon dans l'espace, le spectateur est invité à dialoguer avec l'oeuvre elle-même : les rythmes vacillants du néon génèrent des motifs dont les ombres et les reflets changent continuellement, obligeant le spectateur à percevoir non pas une forme fixe, mais une constellation en mouvement.

En revanche, dans Contorsions n°12, le néon fait partie intégrante de l'espace environnant ; ses tubes rouges ondulent comme des éléments architecturaux, sculptant presque l'air, s'intégrant à la fois à la structure et au vide.

François Morellet était un artiste autodidacte qui a radicalement repensé l'abstraction géométrique. Rejetant le mythe romantique du créateur solitaire et « inspiré », il conçoit plutôt des systèmes très contraignants, impliquant parfois le hasard, pour générer son oeuvre.

L'intérêt de Morellet pour le néon commence au début des années 1960, lorsqu'il fait partie du Groupe de Recherche d'Art Visuel (GRAV), qu'il a cofondé en 1960 avec Julio Le Parc, Horacio García Rossi, Francisco Sobrino, Joël Stein et Yvaral. Le GRAV s'intéressait profondément à l'art participatif, cinétique et perceptuel : ses membres expérimentaient les systèmes optiques, le mouvement, les rythmes, la lumière et la physique de la vision. Le néon convenait parfaitement à Morellet : il le qualifiait de « chose droite, froide, impersonnelle, pure et dure », idéale pour construire des oeuvres à la fois mécaniques et poétiques.

Morellet est présenté à la galerie Denise René dès 1967. L'engagement de la galerie en faveur de l'abstraction géométrique, de l'op art et de l'art cinétique en fait une plateforme naturelle pour les explorations de Morellet. Le lien avec la Galerie Denise René n'est pas seulement historique, mais aussi conceptuel : Denise René défendait les idées mêmes que Morellet mettait en pratique - système, mouvement, perception et participation.