3 éditions originales (dont L'Espace du dedans et Ailleurs), avec envois autographes à Maurice Saillet. Et 2 lettres autographes signées au même.
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June 19, 02:20 PM GMT
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Description
Michaux, Henri
3 éditions originales, avec envois autographes à Maurice Saillet. Avec 2 lettres à Saillet et une lettre au critique belge Gaston Pulings.
L’Espace du dedans. Paris, Gallimard, 1944.
In-12. Maroquin prune à encadrement, plats de papier marbré, tête dorée, couverture et dos, étui (C. et J.-P. Miguet).
Édition originale. Service de presse.
Envoi autographe signé, sur le faux-titre :
"à Maurice Saillet
espace entre amis
H. Michaux".
Avec des corrections manuscrites à la table (de Maurice Saillet ou de Jacques Dauchez).
Ailleurs. Paris, Gallimard, 1948.
In-12. Maroquin prune à encadrement, plats de papier marbré, tête dorée, couverture et dos, étui (C. et J.-P. Miguet).
Édition originale collective (Voyage en grande Garabagne, Au pays de la magie, Ici Podema).
Exemplaire du service de presse.
Envoi autographe signé, sur le faux-titre :
"Amicalement
à Maurice Saillet
[Ailleurs] ou dedans... par de la fête
Henri Michaux".
Quatre cents hommes en croix. Saint-Maurice d'Etelan, Pierre Bettencourt, 1956.
In-8 carré. Box noir, plats et dos couverts de pièces de cuir façon autruche noire en relief, séparées par des bandes de box portant le titre frappé à froid, couverture et dos, chemise et étui (C. et J.-P. Miguet).
Édition originale.
2 illustrations de Michaux. Présent à la fin du brochage du livre, Michaux avait souhaité que la troisième illustration ne soit pas intégrée dans le reste du tirage.
Un des 260 exemplaires sur vélin d’Arches (n° 92), second papier après 10 Japon.
Envoi autographe signé :
"[Quatre cents hommes en croix]
et quatre cents
bois inconvenants [?]
à Maurice Saillet
Cordialement
Henri Michaux".
2 lettres autographes signées à Maurice Saillet, l'une évoquant Sylvia Beach :
Avec une enveloppe autographe, cachet postal du 11.IX.1942.
[On joint :]
Lettre autographe signée à Gaston Pulings, éditeur belge. 19 mars [vers 1945 ?].
Directeur de la Questure du Sénat belge, Gaston Pulings (1885-1941) fut rédacteur en chef de La Scène catholique, correspondant des Nouvelles littéraires de Maurice Nadeau et Maurice Saillet.
"J'attends donc votre arrivée, qu'il serait sage, de ne pas remettre à beaucoup plus tard que Pâques. Merci de votre proposition de me publier un petit livre de poèmes. Je dirais volontiers oui, un ami, qui ne sera pas jugé d'un maniaque j'espère. Le voici expliqué : je voudrais au moins 120 exemplaires personnels (gratuits) et que le petit bouquin ne paraisse que plus tard (sauf dans le cas de guerre en Belgique [...] que trois mois après la remise du manuscrit. Voilà l'essentiel. Voyez si cela convient. Dans ce cas, je remettrais le tout fin avril aux éditeurs. [...] Peu de monde à Paris, qui ne se ressemble plus."
Sur Maurice Saillet, voir aussi lots 13 (lettres d'Artaud), 88 (lettres de Dubuffet) et 141 et 146 (autres éditions de Michaux avec envois à Saillet).
Bibliothèque Maurice Saillet, 29 mai 1989, lots 202 et 211.
L’Espace du dedans : Imbert, 24.
Ailleurs : Imbert, 32.
Quatre cents hommes en croix : Imbert, 52.
H. Michaux, Œuvres complètes, éd. R. Bellour et Y. Tran, Pléiade, II, p. 1371-1372.
Saillet et Michaux. "Maurice Saillet (1914-1990) occupe une place singulière dans le cercle rapproché de Michaux : à la fois le ‘défenseur’ et l'’ami’ (comme en témoigne la dédicace d'Exorcismes), sur le versant opposé à Paulhan et à la N.R.F. Dès 1935, il est, sous le pseudonyme de Max Jordan, un des lecteurs avisés de La nuit remue. Il devient vite une des éminences grises des lettres françaises. Associé à Adrienne Monnier, à partir de 1940, dans sa fameuse librairie La Maison des amis des livres, il collabore à partir de 1947 à Combat où, parmi bien d'autres choses, il s'amuse à tenir la chronique des faits et gestes publics de Michaux ; il participe, avec Maurice Nadeau, à la création des Lettres nouvelles ; il devient un conseiller écouté, quoique officieux, au Mercure de France, et fonde, avec Emmanuel Paillet, en 1948, le Collège de 'Pataphysique. Auteur d'éditions critiques de Jarry et de Lautréamont, entre autres, il a été aussi l'éditeur de Michaux au Mercure de France (Nouvelles de l’étranger ; L'Infini turbulent) et aux Éditions du Rocher (Misérable miracle). Proche de Michaux au point d'avoir été le ‘témoin’ d'une des premières expériences de la mescaline, Saillet le ‘camarade’, ‘l'inflexible critique’, apparaît aussi dans les lettres que Michaux lui envoie comme le ‘traître’ : celui qui, dans ses ‘Billets doux’ signés Justin Saget, attire ‘Michaux malgré lui’ dans les journaux. La trentaine de lettres conservées de Michaux à Saillet (pour l'essentiel entre 1942 et 1956) — il ne reste de Saillet à Michaux qu'une seule lettre) sont traversées par une ironie drolatique à la mesure de l'humour salubre et affectueux des deux correspondants." (Pléiade).
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